Après une bonne nuit reposante (malgré les cris des singes hurleurs), ce matin, départ tôt pour 6h de route en direction de Calakmul, zone archéologique perdue au fond d’une forêt tropicale bien conservée. En effet, les activités humaines industrielles ne s’y sont pas développées comme dans d’autres lieux car les terres sont relativement pauvres et il n’y a pas de ressources fossiles en profondeur (pétrole, gaz, etc).
C’est donc au bout de 60 kilomètres de petites routes très dégradées que nous découvrons (enfin) ce site maya. (Qu’on ne vienne pas nous dire que les routes du nord-Aveyron sont sinueuses..)
Seule une partie du site est accessible à la visite, le reste étant encore enfoui sous la jungle, la nature ayant repris ses droits depuis plusieurs siècles d’absence humaine.
Ce site a la particularité de présenter des fresques relativement bien conservées. Celles-ci ont permis de mieux comprendre le fonctionnement et l’organisation de la société maya. Notamment la préparation et le déroulement des rites.
Au cours de notre balade, nous observons faune et flore très riches : singes hurleurs (Ils nous offrent un spectaculaire concert quelques mètres au dessus de nous !), toucans, dindon/faisan (quelque chose y ressemblant presque en tous cas..), biches, papillons de toutes couleurs, etc.
Au bout des 60 km retours (toujours autant cabossée 😉 ), nous rejoignons enfin notre hébergement suivant : un éco-village !